Les accouplements mécaniques, accouplements flexibles, accouplements élastiques ou accouplements rigides comportent deux flasques ou manchon qui viennent se fixer aux extrémités de chaque arbre. Ils sont davantage polyvalents que les coupleurs à manchon, et peuvent être posés sur des arbres en place. Les coupleurs rigides à flans sont réservés aux couples élevés pour les machines industrielles : ils sont faits d’un manchon cylindrique terminé à l’about par une collerette.
Les accouplements à lamelles ou en hélice sont des pièces cylindriques d’une matière homogène, fendus en hélice. Cette forme en spirale permet d’obtenir une zone de raideur calculable avec précision. Sa conception monobloc présente l’avantage de regrouper plusieurs fonctions en une seule pièce compacte, d’éliminer les jeux et donc de supprimer des causes d’usure. Il en résulte une bonne stabilité dynamique et une faible sollicitation des arbres du fait de l’absence de vibrations, même en cas de désalignements importants.
Les accouplements à disques transmettent le couple entre deux arbres par un empilement de minces disques d’acier inox. La déformation distribuée entre ces disques permet de compenser les défauts d’alignement.
L’accouplement à diaphragme transmet le couple par la périphérie d’une couronne flexible à un disque concentrique, par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un écarteur. La déformation de ces deux éléments, de l’intérieur vers l’extérieur, permet d’accommoder les défauts de parallélisme.
Les joints d’OLDHAM permettent de transmettre de façon homocinétique la rotation d’un premier arbre à un second, parallèle au premier mais dont les axes ne sont pas alignés ; en revanche, les frottements en rotation le destinent à des vitesses de rotation faibles et des décalages d’axes infimes.
Les accouplements élastiques transmettent un couple par un étoile (tampon élastique). On les utilise pour arrimer les interfaces motrices.
Les accouplements à mâchoires sont des composants polyvalent utilisé notamment dans les servomécanismes. Il sert là encore à transmettre un couple entre deux arbres tout en amortissant les vibrations et en rattrapant le défaut de parallélisme. Il comprend trois composants : deux axes métalliques et un insert en élastomère dit « araignée. » Ces trois pièces sont assemblées par des bouchons sertis sur chaque axe et qui se logent dans des lobes ménagés sur l’araignée. Le couple est transmis par les lobes de l’élastomère qui, comprimé dans toutes les directions, transmet intégralement l’effort.